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Boris Mikhaïlov fait ses premiers pas en photographie à la fin des années 1960 : pour arrondir ses fins de mois, il répond aux commandes de particuliers et agrandit, retouche ou peint à la main des photos de mariages, de nouveau-nés, ou de proches disparus au front.
Première occurrence d’une appropriation d’images trouvées dans l’histoire de la photographie soviétique contemporaine, cette série permet à Mikhaïlov de formaliser sa pratique tout en questionnant le statut de l’œuvre d’art : en recouvrant de couleurs kitch des clichés noir et blanc dupliqués, il les embellit tout en parodiant les effets spéciaux dont use et abuse la propagande soviétique pour glorifier des événements ordinaires.
Cliquez sur notre lien en bio pour réserver votre visite de la rétrospective « Boris Mikhaïlov - Journal ukrainien » et découvrir en vrai ces portraits.
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Starting in the late 1960s, Mikhailov worked as a commercial photographer and earned extra money enlarging, retouching and hand-colouring family snapshots of weddings or newborns, or of someone lost during the war.
In what is considered the first use of found material in contemporary Soviet photography, Mikhailov appropriated the photos in order to conceptualise this technique and create ironic works of art. Often using kitsch colours, he made them more "beautiful" while mocking the way Soviet propaganda glorified mundane events.
Click on our link in the bio to book your visit to the retrospective "Boris Mikhailov - Ukrainian Diary" to see more of his hand-coloured portraits.
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Boris Mikhaïlov, De la série « Luriki » (Colored Soviet Portrait), 1971-85 © Boris Mikhaïlov. Collection Pinault. Courtesy Guido Costa Projects, Orlando Photo
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