Aujourd’hui , je ne vais pas publier des clichés que j’ai eu l’occasion moi même de prendre , mais sur lesquels j’apparais , des clichés qui racontent mon histoire. J’ai commencé la photo, à travers le milieu du cinéma ; mon père m’avait offert mon premier appareil photo, un Nikon , à l’occasion d’un Festival, celui de Cabourg, puis ensuite Deauville. J’avais 9 ans , ma vie venait à peine de commencée , j’étais déjà passionné. J’ai eu la chance de faire mon tout premier Festival de Cannes , la 64e édition, à mes 14 ans. J’étais fou de joie d’enfin accomplir ce rêve , d’approcher les plus grands , ceux qui me faisaient rêver au travers des écrans, ceux qui ont fait naitre ma passion pour l’art de la photographie, de l’image, et ce qu’elle peut faire ressentir. Lors de mon voyage à Cannes , j’ai pu rencontrer ceux qu’on appelle « Le gang des escabeaux » , des photographes qui sont présent chaque années , et dont leur place sont certifiées. Le gang m’a pris sous leurs ailes , et m’ont laissé certaines places des plus convoitées devant le tapis rouge. J’étais le plus jeune, j’étais la mascotte. À la suite de ce premier festival , j’y suis retourné durant les 6 années suivantes. Je m’y sentais comme chez moi, 2 semaines de bonheur durant lesquelles j’oubliais tout. Il m’arrivais de jouer de certains mensonges pour atteindre certaines des soirées les plus sélectes , je rentrais partout, parfois même sans ruser. L’innocence de mon jeune âge m’ouvrait toutes les portes. Aujourd’hui, j’ai 25 ans et mon âge ne me permet plus de pénétrer n’importe où comme j’aurais pu le faire , mais mon culot lui n’a pas d’âge. Si je vous écris tout ça, c’est parce qu’avant que la photographie soit en vogue, que les réseaux sociaux et les story en direct ne bouleversent les codes, ma passion de capturer tout ce qui brillait , elle, existait déjà. Et elle n’est pas morte. Alors, si je peux aujourd’hui vous donner un conseil, seules vos compétences, votre acharnement et votre passion vous guideront là où vous aimeriez être. Merci à ceux qui liront jusqu’à la fin et qui croient en moi. Merci aux détracteurs, qui m’expandent à travers leur médisance. Je vous aimes