Je vous invite toutes et tous le jeudi 4 avril à 18h00 à la galerie du lycée René Josué Valin pour mon exposition « après la tempête », et aussi pour la première présentation de ma performance «Mon Chère Bâche». Grâce à @lamaisonfrancoismechain et @cpescaapvalin , moi et Seobin Park(@le_chien_est_mignon) vont présenter une série d’exposition « Après la Tempête ». Lorsqu’on scrute le ciel pour y voir les présages du temps à venir, déjà, des signes s’affairent pour sculpter les nuages, teindre l’atmosphère d’un gris violacé. Déjà, par quelques premières bourrasques, la surface de l’eau se ride, et les oiseaux se rassemblent. Avant la tempête, déjà, elle existe par les indices de sa venue. De même, après celle-ci, les surfaces inondées, les branches et objets savamment disposés au sol écrivent la partition passée de son agitation. Dans quelle mesure l’art de la performance relève- t’il de cette même mécanique ? Celle d’un avant, (d’un pendant bien sûr) et d’un après qui disent l’énergie potentielle de ce qui n’est pas encore là et fixe le mouvement de ce qui s’est passé. Dans l’intervalle de la performance, un dispositif plastique est là, en attente d’être activé, de ce moment où un corps va entrer dans l’œuvre et l’animer. Les objets sont comme chargés d’une intensité latente. Il ne manque plus que ce corps, ce moment et ces sons pour que tout s’agite et s’attise. Après celle-ci, ce qu’on nomme souvent les traces de l’action et qui témoigne de ce qui a été, demeure là avec ce même potentiel de réactivation. Le travail se joue entre le fait d’attendre, de se tendre, de subsister, pour dire que quelque chose a eu lieu et que les formes en sommeil persistent et peuvent se réveiller.
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